ELEONORA DE CONCILIIS

VIOLENCE ET MÉTAMORPHOSES

LE POUVOIR DES MOTS ET DE L'ÉCRITURE

Auteur : Eleonora de Conciliis
Préface : Nicolas Poirier
Traduction : Paolo Bellomo, Iris Berger Peillon
Couverture : Jérôme Bauer
Format: 18,2 x 12 cm
Pages : 112
Prix : 13 euro
ISBN : 978-2-9553822-6-4
Parution : Octobre 2019

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QUATRIÈME DE COUVERTURE

Il n’existe pas de « rapports par-delà la violence entre les hommes » (Sartre), mais seulement des relations au sein desquelles ceux-ci s’avèrent capables de la transformer.

Souvent lieu de jeux d’influence et de persuasion, intrinsèquement lié à la violence puisqu’il en est à la fois la cause et l’effet, le langage est un instrument qui assujettit l’homme au réseau des différences et des divisions propre au pouvoir. Cependant, exercer l’art de manipuler les mots peut aussi devenir un acte de résistance à la bêtise du pouvoir, non seulement parce que cet art seul peut en renverser la manière de décrire et donc d’ordonner le réel, mais encore parce qu’il constitue un antidote à la violence, une technique capable de la désamorcer, de la modifier et même de la transmuer.
Tout en étant moyen et exercice du pouvoir, le langage est donc en même temps l’unique contre-pouvoir possible.

Eleonora de Conciliis décortique ainsi le dispositif subjectivant qu’est l’écriture, « cette tricherie salutaire, cette esquive, ce leurre magnifique, qui permet d’entendre la langue hors-pouvoir » (Barthes), ce rituel ardu et vertigineux qui laisse éclore les plus sublimes des métamorphoses.

L’AUTEUR

Eleonora de Conciliis (Naples 1969) est philosophe, essayiste, enseignante de Philosophie et d’Histoire au lycée, collaboratrice de l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici. Elle est rédactrice en chef de la revue Kaiak. A Philosophical Journey et membre du comité scientifique de la revue La deleuziana.

Après ses études sur l’Ecole de Francfort – avec une attention particulière portée au rapport philosophie-littérature, philosophie-sociologie – et ses flâneries dans les anfractuosités de la pensée de Canetti, Baudrillard, Bourdieu, etc., ses intérêts se sont dirigés sur la pensée de Foucault et sur les variations historiques du processus de subjectivation.

Parmi ses dernières publications en langue italienne : Il potere della comparazione. Un gioco sociologico (Mimesis, 2012), Che cosa significa insegnare? (Cronopio, 2014), Psychonet (Cronopio, 2016).

CRITIQUES ET RECENSIONS

Rolland Caignard 
Juillet 2020